Une équipe de chercheurs travaillent à mettre au point une application qui permettra aux consommateurs de connaître l’impact sur la planète de chacun de leurs choix.
De l’achat d’un chandail en laine, à un repas au restaurant, en passant par la rénovation d’une cuisine, « on ne peut rien faire sans avoir un impact environnemental », indique Cécile Bulle, professeure au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’UQAM.
« Notre objectif est d’offrir des outils qui permettent aux citoyens de s’y retrouver, dit-elle. C’est comme une boussole pour faire les meilleurs choix pour la planète. »
Ces modèles permettent de calculer par exemple l’empreinte environnementale d’une voiture électrique en tenant compte non seulement des émissions de CO2 pendant qu’elle roule, mais aussi des matériaux pour la construire et du type d’électricité qui l’alimentera.
« Le projet de Mme Bulle pourrait être intéressant pour aider à quantifier des indicateurs qui sont plus difficiles à suivre », mentionne Nicolas Merveille, président du Comité institutionnel d’application de la Politique en matière d’environnement de l’UQAM.
« On met beaucoup l’emphase sur l’élimination des bouteilles d’eau en plastique, mais si on mettait un repas végétarien par semaine à la cafétéria, ça aurait un impact beaucoup plus grand sur la planète », illustre la chercheuse.
Source : Journal de Montréal