Lorsque le gouvernement a délivré une licence d’exploitation à une société minière chinoise, le parc national de Hwange – le plus grand du pays – s’est retrouvé menacé. Ce projet faramineux devait s’étendre sur plus de 100 km2 de ce parc de 14 600 km2. Le problème est que ce chantier s’avère être un très grand désastre pour la faune et la flore. En effet, en réduisant leur habitat naturel, il met des espèces animales et végétales en danger d’extinction.

« L’exploitation minière dans les zones détenues par les parcs nationaux est interdite avec effet immédiat. Des mesures sont prises pour annuler immédiatement tous les titres miniers détenus dans les parcs nationaux. » — Monica Mutsvangwa, ministre de l’Information du Zimbabwe, lors d’un point de presse.

Préserver une nature fragile

Au parc national de Hwange, la nature est sauvage, toujours authentique et préservée du tourisme de masse. Par ailleurs, le Zimbabwe est un pays où le tourisme « vert » – à la fois axé sur le local et la découverte de la nature – repose sur l’observation des espèces dans leur milieu naturel. De plus, le tourisme offre une source de revenus cruciale pour les zimbabwéens, qui est elle aussi menacée par ce type de projet d’exploitation d’une mine de charbon. En plus d’avoir abandonné ce projet, le gouvernement en a profité pour interdire toute exploitation minière dans les réserves. Une énorme victoire pour les écologistes comme pour les populations locales.

En 2016, les activités industrielles menaçaient 124 des 229 sites naturels et mixtes inscrites au Patrimoine mondiale de l’UNESCO.