2 heures de contact avec la nature améliorent considérablement votre santé
Et si le remède le plus naturel à une bonne santé physique et mentale était tout simplement… la nature ? Une récente étude publiée dans la revue Nature, conduite par des chercheurs américains de l’Université d’Exeter, a dévoilé que 120 minutes par semaine de contact avec la nature contribuaient significativement au bien-être et à une bonne santé.
Menée par le scientifique américain Mathew P. White, l’équipe est parvenue, à partir d’un échantillon de 20 000 sujets, à prouver que profiter tout bonnement du calme de la nature apporterait des bénéfices physique et mental remarquables.
Des impacts naturels sur la santé et la qualité de vie
Degré d’espaces dédiés exclusivement aux espaces verts, niveau de végétation d’un quartier, qualité de l’air ambiant, les facteurs pris en compte par les chercheurs ne relèvent pas de l’extraordinaire et pourtant suffisent à démontrer qu’ils ont un impact sur les ressentis personnels de chacun. Jeune ou vieux, riche ou pauvre, marié, parent, ou encore propriétaire d’un chien, peu importe les caractéristiques, chaque type d’individu, indépendamment de sa classe sociale et son sexe, serait directement concerné par les bienfaits de Dame Nature.
L’étude dresse également le parallèle avec les individus admettant ne pas avoir passé beaucoup de temps en contact avec la nature. Moyennant quoi, un quart d’entre eux n’afficherait pas une bonne santé et près de la moitié affirmerait ne pas être satisfaite de leur vie. Inversement, seul un septième de ceux conservant une dose de deux heures en contact avec la nature rapportait une mauvaise santé, et deux tiers seraient satisfaits de leur mode de vie.
Privilégier le capital naturel
« Il est fascinant de constater ce lien entre l’exposition à la nature et une meilleure santé ainsi qu’un sentiment de bien-être. Cette étude est un excellent argument pour encourager les gens à sortir et profiter d’espaces où l’environnement est à son état le plus naturel. » – Helen Stokes-Lampard, présidente du Royal College of General Practitioners, pour The Guardian
Même si les effets du contact avec la nature sont déjà prouvés et connus de tous, cette étude est la première à déterminer le temps exact nécessaire pour produire cet effet. Peu importe comment sont réparties les deux heures par semaine, l’important est de franchir ce seuil afin de ressentir les bienfaits de cette proximité aujourd’hui perdue.
« De plus en plus, nous nous rendons compte que le paramètre de richesse de la biodiversité semble avoir son importance. Nous avons suivi les itinéraires de 4.500 individus issus de la même étude et sommes arrivés à la conclusion qu’ils sont moins stressés si l’endroit où ils se trouvent dispose d’un riche capital naturel ou présente un intérêt scientifique particulier. » – Mathew P. White
Même si l’étude n’est pas parvenue à déterminer précisément les causes profondes d’une telle conclusion, le chercheur Mathew P. White suggère qu’un des éléments de réponse résiderait dans l’impression de tranquillité propre à la nature. Celle-ci permettrait de mettre de côté les pressions exercées au quotidien, de tirer avantage du calme et de l’esprit de sérénité que seule la nature peut conférer.
Artitle en anglais: On The Health Benefits Of Gardening
Sources : Étude Nature, The Guardian
Image de couverture : © Unsplash
Deviens un acteur de changement en participant financièrement au rayonnement de Global Goodness.
L’équipe de Global Goodness accorde beaucoup de valeur à la qualité de la langue. Mais, comme personne n’est parfait, elle utilise quotidiennement Antidote.
Un commentaire