Des communautés vertes qui améliorent les « jungles de béton »
En plus d’être une véritable « forêt urbaine », le projet OAS1S entre dans le cadre du développement durable urbain en intégrant des sources d’énergies renouvelables ainsi que des systèmes de traitement des eaux et des déchets. Zoom sur un projet entièrement autosuffisant. En commençant par les matériaux de construction : le bois recyclé ainsi que des matériaux isolants d’origine organique. Ces derniers prennent la forme de petits immeubles de quatre étages dont la surface habitable est de 100 mètres carrés. « Une fusion entre l’architecture et la nature » peut-on lire sur le site officiel du concept.
Personnalisables et équipés de grandes baies vitrées (triple vitrage), ces immeubles intègrent des puits de lumière ainsi que des balcons français. De plus, les façades arborent une végétation qui se fonderait aisément au sein d’une forêt, d’où le surnom de ce quartier alternatif : la « forêt urbaine »« Les gens désirent un équilibre avec la nature. Ils veulent une oasis urbaine » indique Raimond de Hullu, architecte néerlandais fondateur de l’OAS1S, qui promet également une culture potagère de façade, ce qui a le mérite d’être original. Cependant, nous n’avons pas de précisions concernant les systèmes de traitement des déchets et les sources d’énergie renouvelable.
Cependant, le concept est prévu pour être implanté en ville et contribuer à réintroduire la végétation dans l’espace urbain. Certaines villes tentent d’ailleurs de faire des efforts à ce niveau, comme Paris et son programme de végétalisation 2014-2020. Le concept OAS1S a également une vocation de permettre une réduction des véhicules individuels, et a donc été pensé pour être implanté proche d’une zone desservie par les transports en commun.
Le concept est en attente de lancements de projets pilotes, et Raimond de Hullu travaille depuis juin 2016 à la recherche de fonds d’investissement aux États-Unis, au Canada, mais également en Europe et en Asie.
Source : citizenpost – Oas1s