Il est temps d’agir contre le plastique !
Notre planète a un très grand problème avec le plastique.
Sur les milliards de tonnes de plastique produites, seule une petite partie (moins de 10 %) est recyclée. Le reste est jeté dans des dépotoirs, brûlé ou finit par s’accumuler dans les océan s, les mers et les plages, en raison de sa lente décomposition.
D’ailleurs, pas mal de poissons et de crustacés contiennent des résidus de plastiques. Ce qui signifie que les humains pourraient également en consommer malgré eux.
La Commission européenne a donc décidé d’agir, en interdisant une dizaine de catégories de plastique, représentant à eux seuls, 70 % des déchets dans les océans et sur les plages.
Les articles à usage unique principalement ciblés sont les récipients alimentaires en plastique, les cotons-tiges, les agitateurs, les pailles en plastique, les sachets et emballages, les bouteille s ainsi que les tiges en plastique (pour les ballons).
D’autres produits sans plastique remplaceront sûrement les cotons-tiges, les récipients alimentaires ainsi que les pailles.
Les pays de l’Union européenne ont reconnu l’impact néfaste que les plastiques peuvent avoir. Mais aussi les pertes pour le tourisme, la pêche et le transport maritime. Une fois qu’ils approuveront l’accord (d’ici le printemps 2019), l’interdiction sera mise en application en 2021.
La Commission s’attaquera également aux engins de pêche, qui représentent 27 % des déchets marins supplémentaires.
Une initiative qui donne des idées au Canada
Qualifiant les mesures européennes de « concrètes » et « porteuses d’espoir », Greenpeace Canada estime que « l’Europe montre l’exemple ».
« C’est ce que ça prend pour faire face à la pollution plastique qui étouffe nos océans. C’est ce leadership qui manque chez nous au Canada », a déclaré à La Presse, la porte-parole de la campagne Océans et Plastiques de l’organisation, Loujain Kurdi.
Rappelons qu’Ottawa a annoncé en septembre, l’élimination des « plastiques à usage unique non nécessaires » dans les activités du gouvernement et le recyclage de 75 % de ses déchets plastiques d’ici 2030.
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