There’s a better way, aider les SDF à trouver un travail pour les sortir de la rue
La crise du logement, associée à un taux de chômage élevé, est l’une des raisons qui conduisent les gens à vivre dans la rue. Aux États-Unis, un maire a développé un modèle simple et logique pour aider les SDF à sortir de cette situation.
Un déclic
En 2015, Richard Berry, maire d’Albuquerque, croise la route d’un SDF portant une pancarte en carton. Sur la pancarte est inscrit : « I want a job » (« je veux un travail »). Le SDF se tient sous une affiche rappelant aux personnes vivant dans la rue le numéro à composer pour recevoir de l’aide. Berry comprend alors que cette précédente campagne de soutien aux SDF ne répond pas véritablement à leurs besoins.
Un schéma simple
Il décide alors de lancer un nouveau programme et avec l’aide de son équipe il développe une stratégie simple. La campagne There’s a better way commence alors en mai 2015. Au volant d’un van acheté par la mairie, Will parcourt les rues de la ville à la recherche de ces fameuses pancartes « I want a job ». Il propose aux sans-abris un travail pour la journée. En partenariat avec l’association caritative HopeWorks, le programme assure aux SDF employés un repas et une paie (9 $ de l’heure).
Un meilleur engagement de la communauté
Avec There’s a better way, le maire a trouvé une alternative plus digne à la mendicité. Il leur permet de gagner leur propre argent par des travaux de désherbage et autres. Berry insiste sur la volonté de réinsérer ces personnes dans un schéma classique d’emploi/salaire. Du côté du contribuable, le programme permet un meilleur engagement de la communauté. Au lieu de donner 5 $ directement dans la main d’un SDF, les habitants investissent dans There’s a better way. Leur investissement a ansi un impact plus important.
En résumé, le programme nécessite un van, une personne de confiance, un partenariat avec une association et un premier investissement de 50 000 dollarsAu lieu de pénaliser la mendicité, Richard Berry offre une alternative peu coûteuse et qui porte ses fruits. . En 2018, la ville a réduit de 80 % le nombre de sans-abris.
Crédits photos : TEd talk, HopeWorks
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