"Restaurer le monde en restaurant les hommes"

« Restaurer le monde en restaurant les hommes »

Alors que le Canada a accueilli plus de 30 000 réfugiés en 2018, leur intégration reste difficile. De nombreuses associations vont alors mettre en place des ateliers artistiques ou de paroles afin d’intégrer au mieux les réfugiés dans la société canadienne. Toutefois, il existe très peu d’associations canadiennes qui mettent à l’honneur la cuisine comme moyen d’insertion dans la société.

Se nourrir et s’épanouir

Le restaurant The depanneur à Toronto prête un jour par semaine ses cuisines à des réfugiées syriennes. Elles préparent environ 48 repas vendus ensuite sur le site web du restaurant. Les revenus générés par la vente des plats permettent de financer les coûts alimentaires et de verser un petit salaire aux cuisinières syriennes. De l’autre côté de l’Atlantique, l’association Saveurs d’Exil propose un samedi sur deux des plats préparés par des réfugiés de nationalités différentes. Ces deux associations poursuivent le même objectif : partager et transmettre à travers des recettes réalisées collectivement.

La Table du RECHO

De son côté, l’association parisienne, le RECHO, qui traverse déjà les camps de réfugiés européens avec son food truck, étend son action citoyenne. Elle vient d’ouvrir un restaurant, La Table du RECHO, dans une ancienne caserne réhabilitée en centre d’hébergement. Ce restaurant ouvert quasiment tous les jours propose des plats préparés et servis par des réfugiés. Sept réfugiés sont alors formés aux métiers de la restauration par une cheffe cuisinière et un serveur. De plus, tous les plats sont issus d’aliments locaux et biologiques.

La cuisine se révèle donc un bon moyen pour créer des liens, redonner confiance, rassembler et offrir des tremplins d’inclusions sociales et professionnels.

Sources : The depanneur, Saveurs d’Exil, La table du RECHO, We demain

Crédits photos : Google images, Photo by Maarten van den Heuvel on Unsplash

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