Des scientifiques créent une pilule contraceptive mensuelle
La pilule reste le troisième moyen de contraception le plus utilisé après le stérilet et la stérilisation définitive. Toutefois, elle perd en notoriété depuis les scandales de 2015 révélant des corrélations entre risques cardio-vasculaires accrus et pilule contraceptive de 3e et 4e génération.
Le fonctionnement de la pilule
À l’heure actuelle, il existe 14 contraceptions différentes plus ou moins fiables dont l’implant, le stérilet, l’anneau, le patch ou encore la pilule. Cette dernière est fiable à 99 % contre le risque de grossesse dès lorsqu’elle est ingérée à heures fixes, sans oublis et non suivie de vomissements.
Il existe deux types de pilules. Une œstro — progestative (ou combinée) qui se prends tous les jours pendant 21 jours puis un arrêt d’une semaine (7 jours) est effectué. Elle agit par trois mécanismes différents. Tout d’abord, elle bloque l’ovulation grâce à ses deux hormones de synthèse, puis elle épaissit la glaire cervicale bloquant ainsi les spermatozoïdes. Pour finir, elle empêche la nidation de l’embryon.
L’autre modèle de pilule est dite progestative. Elle se prend en continu sans interruption entre deux plaquettes. Son rôle est d’épaissir la glaire cervicale, mais empêche aussi la nidation de l’embryon.
La pilule contraceptive mensuelle
La revue scientifique Science Translational Medicine a publié récemment des travaux de scientifiques sur une pilule contraceptive mensuelle. Contrairement, à la pilule actuelle qu’il faut quotidiennement à heures fixes, celle-ci ne devrait être prise qu’une fois par mois. Le changement réside dans la diffusion des hormones. Le cachet ingéré en une seule fois se dissout en revanche progressivement pendant trois à quatre semaines. Les hormones sont donc diffusées régulièrement dans le corps, mais par le biais d’un seul cachet. Pour le moment, cette pilule est encore en phase de test. Elle a était utilisée sur des truies et avoisine les 100 % d’efficacité.
Toutefois, la contraception continue de peser majoritairement sur les femmes. Il est à espérer que bientôt on pourra trouver mettre au point une contraception masculine banalisée et facile d’accès…
Source : Madmoizelle.com, Futura Santé
Crédits photos : Googles Images
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