Les protections hygiéniques sont désormais des biens de première nécessité en Allemagne
Ils ne doivent pas être des produits dits « de luxe »
Partout dans le monde, les produits d’hygiène pour le flux menstruel sont souvent taxés à des taux plus élevés que ceux des autres nécessités quotidiennes dans un phénomène souvent appelé « taxe sur les tampons ».
Dans des pays comme la Hongrie, le Danemark et la Suède, les tampons ont des taux d’imposition de 25 % ou plus. Ce qui les place parmi les plus élevés de l’Union européenne.
Pendant ce temps, d’autres pays, comme le Kenya, l’Inde et le Canada, ont supprimé leurs anciens taux de « taxe sur les tampons ». Aux États-Unis, les taux d’imposition varient d’un État à l’autre, un nombre croissant d’États supprimant désormais la taxe.
Un prix plus abordable pour les femmes
Un vote au parlement allemand a modifié le taux de taxe pour les produits d’hygiène menstruelle comme les tampons ou les serviettes hygiéniques de leur désignation actuelle comme « articles de luxe » à celle de « nécessités quotidiennes ».
Par ailleurs, cette décision du Parlement allemand fait suite au succès d’une pétition en ligne de militants pour l’égalité des droits, dirigée par Nanna-Josephine Roloff et Yasemin Kotra, qui a reçu près de 200 000 signatures.
Depuis le 1er janvier 2020, cela signifie une réduction d’impôt de 19 % à 7 %. Cela représente une grande victoire pour ceux qui ont plaidé pour le changement.
Source : CNN, Change.org
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