Nombre record de dons d’organes aux États-Unis
Malgré la crise de la COVID-19, l’association américaine OneLegacy connait une augmentation des dons d’organes par rapport aux chiffres records de l’année précédente.
Des défis à relever
OneLegacy est une organisation à but non lucratif qui se consacre à sauver des vies grâce au don d’organes, d’yeux et de tissus dans sept comtés de Californie du Sud. Elle dessert plus de 200 hôpitaux, 11 centres de transplantation et une population diversifiée de près de 20 millions d’habitants, ce qui la classe comme la plus grande région indépendante de dons au monde. Même si ces chiffres semblent rassurants pour le fonctionnement de l’association, OneLegacy a dû faire face à de nombreux obstacles pendant la pandémie. Parmi eux, les centres de transplantation et les hôpitaux de donneurs ont été sollicités afin de libérer des lits dans les unités de soins intensifs et du personnel pour les patients atteints de la COVID-19. Dans l’urgence, OneLegacy s’est chargé de transférer les donneurs d’organes ailleurs et de travailler avec plus d’hôpitaux afin de libérer des lits en unité de soins intensifs plus rapidement.
À cela s’ajoutent les refus de dons de reins, un sujet controversé en 2019 qui est toujours d’actualité. 84 % des reins aux États-Unis sont refusés au moins une fois d’après l’AFP. Jugés trop vieux par les médecins, ils pourraient éviter la dialyse de certains patients, voire sauver des vies. Ce refus s’explique par le désir de garder un taux de survie supérieur à un an chez les patients greffés.
OneLegacy travaille actuellement avec les chirurgiens français afin de ne pas gaspiller les 200 reins déclinés en Amérique.
Une générosité qui perdure
« Même pendant cette crise sans précédent, le but essentiel et vital du don et de la transplantation d’organes et de tissus a perduré », a déclaré Tom Mone, président de OneLegacy.
En 2019, OneLegacy a récupéré un nombre record de 557 donneurs d’organes, ce qui a permis la transplantation de 1 619 organes. À l’échelle mondiale, l’association se situe à la première place, son taux de transplantation étant le plus élevé. Ces données représentent une augmentation de 49 % des dons d’organes décédés depuis 2010. D’après Tome Mone, « les Américains se rassemblent en temps de crise ». Cette générosité et cette attention entre eux aideront le pays à relever les défis posés par la COVID-19.
Aujourd’hui, quelque 70 % des personnes qui peuvent faire un don aux États-Unis le font. Pourtant, le besoin de transplantations augmente bien plus vite que le nombre de donneurs potentiels. Actuellement, plus de 111 000 Américains attendent de recevoir un cœur, un foie, un poumon ou un rein qui leur sauvera la vie.
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Sources : Onelegacy.org, Business Wire
Crédit photo : Artur Tumasjan
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