Les coupables de violences conjugales n’ont plus droit aux aides financières
Les victimes de violences conjugales souffrent beaucoup sur le plan financier et pénal en plus des dommages physiques et psychologiques. Les agresseurs bénéficiaient encore de l’héritage de leurs victimes ce qui rajoutait un poids considérable sur le mental de la victime.
Une nouvelle loi
En France, les auteurs de violences conjugales n’ont désormais plus le droit à l’héritage ni à la solidarité familiale. Votée le 21 juillet 2020, cette nouvelle loi permet aux victimes de décider de leurs situations. Avant la mise en vigueur de la loi, seuls les auteurs ayant tué le conjoints ou les enfants n’avaient plus le droit à l’héritage. Aujourd’hui, même les victimes de viol, tortures, ou violences ayant entrainé une mutilation, une incapacité permanente totale du travail, peuvent décider de supprimer l’héritage ou la solidarité familiale à leurs conjoints. Le choix sera toujours laissé à la victime.
Alléger les procédures
Cette nouvelle loi permet d’aider les familles puisque les victimes devaient faire appel en justice afin de se décharger des aides alimentaires obligatoires ou de l’héritage. Le procès est long et douloureux. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Il s’agit d’un réel soutien de l’état pour les victimes qui permet au procès de durer moins longtemps. Cela allège donc les douleurs que peuvent ressentir les victimes et la famille. Cette loi est également valable pour les enfants des victimes : elles aussi pourront se dédouaner de la pension alimentaire ou de l’aide à payer le loyer de l’un de leurs parents auteur d’une ou plusieurs violences conjugales.C’est un soulagement pour la victime et leurs familles. Cela permet également de punir à juste titre les auteurs de ces crimes et d’alléger les procédures judiciaires.
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Sources : le monde, positivR
Photos : skeeze, succo
