Le positif des incendies !
Les incendies sont dévastateurs, mais on ne parle que très peu de leurs impacts positifs. Car, aussi étrange que cela puisse paraître, ils ont bien des atouts.
Des flammes néfastes
Les incendies sont de plus en plus nombreux. En 2020, les feux de forêt ont augmenté de 13 %, ce qui inquiète les populations locales et le monde entier. Des millions d’hectares ont été détruits des suites de l’activité humaine et du réchauffement climatique, que ce soit en Californie, au Brésil, en Argentine, en Australie, en Russie ou en Indonésie. Il s’agit d’un phénomène mondial dont les conséquences environnementales sont importantes. La carbonisation du bois rejette des émissions carbone dans l’atmosphère et contribue donc à la hausse de la température de la planète. De plus, les incendies perturbent l’éco-système, la faune et la flore. Bien que l’aspect dévastateur du feu soit évident, on peut aussi retenir qu’il peut avoir un impact positif sur l’environnement et qu’il ne détruit pas forcément la biodiversité.
L’association américaine Earth Talk a ainsi mis en avant les bienfaits des incendies. Le but de l’association étant justement d’améliorer et de diffuser les connaissances sur l’écologie et le changement climatique.
Des arbres plus sains
Les feux sont des phénomènes naturels, ils n’ont pas toujours été contenus par l’Homme. Leur présence peut alors présenter des atouts pour les arbres restants. Car les flammes éliment les sous-bois, les petits arbres ainsi que les bactéries, champignons, virus et insectes qui déciment les arbres. Ils bénéficient ainsi de plus de nutriments et d’eau, ils sont plus grands et plus sains. Ce qui est d’autant plus bénéfique lorsque l’on sait que ces insectes et bactéries font mourir plus d’arbres que les feux de forêt selon l’agence de gestion des feux de forêt de l’État de Californie (CalFire). La réduction de la petite végétation permet également d’éviter la création de grands feux.
La faune et flore se sont adaptées aux feux naturels
Les incendies jouent également un rôle pour l’équilibre de certains éco-systèmes. Car les plantes dites « pyrophyles » ont besoin du feu pour se reproduire et évoluer. La température des flammes lève la dormance des graines, ou bien casse l’enveloppe de certaines graines afin qu’elles germent. Dans le pourtour méditerranéen, le chêne-liège et le pin maritime ont ainsi besoin des feux de forêt pour exister. C’est également le cas des protéas en Afrique du Sud, des séquoias en Californie, puis de l’eucalyptus et du niaouli en Australie. On observe également une faune plus abondante après les incendies selon les chercheurs B.M. Blanchard et R. Knight (Reactions of grizzly bears, 1990).
Puis les animaux ne sont pas foncièrement éliminés lors des incendies. Le National Geographic rappelle que les animaux alertes face à la menace, et particulièrement ceux originaires des zones inflammables, contournent le danger. Ils s’enfuient vers des zones plus sûres ou bien s’enfouissent sous le sol. D’autres insectes, telle la Melanophila cyanea, ne se développent que dans les espaces récemment incendiés.
Crédits Photos: Edfal Yildiz/ Pexels ; Zetong Li/ Pexels
Sources: Good Next Network , Au Jardin, Fao
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