Des conférences en ligne sur le féminisme !
La pandémie n’a pas forcément endommagé le savoir ! De nombreuses conférences se diffusent en ligne et s’engagent à faire comprendre les enjeux du féminisme pour aider toutes celles qui sont victimes de violences.
Accéder au savoir depuis chez soi
Le confinement a inauguré un boom des conférences en ligne. Grâce à internet les savoirs et la culture se diffusent, notamment sur le féminisme. De nombreux spécialistes transmettent des savoirs pratiques et des données essentielles pour comprendre les enjeux de cette lutte. Les réseaux sociaux, tels Instagram ou Facebook deviennent le support de « lives » informatifs ; et des conférences ont lieu sur des plateformes externes, comme Zoom.
Le collectif #NousToutes dénonce les violences sexistes et sexuelles, informe sur les féminicides en France et sur la culture du viol. Des librairies et instituts rejoignent leurs actions en proposant également des conférences généralement gratuites, ou à un prix avantageux. Ces initiatives présentent évidemment de nombreux avantages. Elles contrecarrent le déclin de la vie culturelle induit par les confinements sanitaires, et la rendent même plus accessible. En s’informant par ces évènements en ligne, les internautes acquièrent des connaissances facilement, sans se déplacer. L’accès au savoir se décentralise donc en n’étant plus l’apanage des capitales, puisque le numérique n’a pas de barrière géographique.
Des formations engagées et utiles
#NousToutes propose donc des formations gratuites pour tous les niveaux. Le 21 novembre, le collectif a diffusé des « lives » Instagram avec des intellectuels et des activistes. En parallèle des spécialistes offrent leurs savoirs en ligne, comme le propose l’Institut des Amériques. Cette structure organise trois webinaires scientifiques sur le féminisme, en partenariat avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, la Fondation Europe-Amérique latine et l’Agence française de Développement. Les librairies s’engagent elles aussi ! Terra Nova, à Toulouse a invité Françoise Verges pour un entretient en direct sur Facebook. L’auteure de « Une théorie féministe de la violence » a ainsi rassemblé 17 000 vues ! Ce qui est bien plus que si elle avait eu lieu à la librairie.
Ces évènements conjuguant activisme et science offrent des informations fiables et importantes. En plus de sensibiliser aux enjeux du féminisme, ils permettent d’acquérir des connaissances essentielles afin de mieux appréhender ces problématiques et de les combattre collectivement ou à titre individuel. Il s’agit donc d’un outil, mais également d’une aide pour toutes celles victimes de violences.
La Covid réduit la culture et augmente les violences
Le Covid met effectivement à mal la vie culturelle et l’accès aux savoirs. D’autant plus que se cultiver grâce des sources sûres et par soi-même n’est pas à la portée de tout le monde. De plus, l’isolement induit par la pandémie met en danger toutes celles qui habitent avec un compagnon violent. L’isolement rend plus vulnérables les victimes, alors au premier confinement les violences conjugales ont explosé. Des actes qui traduisent le sexisme structurel dont souffrent toutes les femmes. Entre discrimination, jugement, violences et culture du viol, le sexisme fait de nombreuses victimes. Dans le monde, 70% des femmes font face à des violences selon France Info, et 250 000 viols ont lieu chaque année.
Sources: France Culture, France Info, NousToutes, Amnesty International, Terra Nova
Crédits Photo: Markus Spiske/Pexels ; Anna Shvelts/Pexels
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