Un papa québécois envoie des trousses de secours aux Ukrainiens
Œuvrer directement pour aider les Ukrainiens, c’est ce qu’a fait un homme de Saint-Étienne des Grès au Québec
Un projet local
David Lauzière se présente comme étant une personne ordinaire, il est père de trois enfants et pratique la planche à neige. Préoccupé par la situation ukrainienne, il se rapproche de deux Ukrainiens également planchistes, Daryna et Bohdan. Ils lui ont donné des informations et leur vision des choses sur la situation en Ukraine, l’ont conseillé et informé sur les besoins de la population. Il rencontre ensuite des Ukrainiens installées au Québec, impliqués dans des mouvements d’aide d’urgence.
Photo de Mat Napo sur Unsplash
Au bout de quelques jours, il cerne un besoin particulier : il y a une pénurie de trousses de secours en Europe, et les Ukrainiens en ont besoin. David Lauzière parle de son projet à son entourage et récolte 4000 $. En quelques jours, il fabrique une vingtaine de trousses, il achète également des comprimés pour assainir l’eau.
Avec ce projet David veut toucher les gens et montrer que de petits projets menés par des familles et des petites organisations sont tout aussi importants que les autres. Il souhaite que ce projet soit inspirant, que les gens parviennent à aider à leur échelle :
« Si ça peut éveiller quelqu’un, quelque part, chez eux, à faire quelque chose, voilà, le but sera atteint »
Impliquer les enfants
David Lauzière implique ses enfants dans ce projet.dans l’assemblage des trousses de secours. Les enfants savent que le fruit de leur travail servira à aider d’autres personnes. C’est d’ailleurs grâce à ses enfants que le papa a commencé :
« Ce qui a déclenché ma réflexion, c’est quand mon fils ainé s’est mis à poser des questions à ce sujet-là ; je me suis trouvé sans trop savoir comment lui donner une réponse qu’un enfant de neuf ans est capable d’assimiler. Ça m’a exposé encore davantage l’injustice que vit ce peuple-là. » Selon David.
Cette envie de s’intéresser personnellement aux gens, directement, sans passer par des organisations, c’est ce que souhaitait David. S’intéresser aux gens, mais également leur apporter une aide directe pour ne pas se sentir spectateur, mais acteur de solidarité.
Crédit photo : Vitolda Klein sur Unsplash
Global Goodness vous suggère :
L’équipe de Global Goodness accorde beaucoup de valeur à la qualité de la langue. Mais, comme personne n’est parfait, elle utilise quotidiennement Antidote.
Encouragez-nous si vous aimez lire des histoires positives.
