C’est la semaine nationale des dons d’organes qui débute, mais peu importe la période, Richard Tremblay n’arrête jamais. Celui qui a dirigé l’ancien service Métro Police pour Ascot-Lennoxville a adopté la cause des dons d’organes dans les années 1980 et sa passion ne s’étiole pas.
« J’ai beaucoup de temps à donner. C’est pas moi qui fais le transport n’étant plus policier, ça me permet de m’occuper de la cérémonie, du monument, des familles des donneurs… »
Le président de l’Association canadienne des dons d’organes (ACDO) est fier de voir que l’idée qui a germé à Sherbrooke continue de grandir. Un an après sa formation, en 1984, l’association tient un téléthon sur les ondes de Radio-Canada dans les studios de Sherbrooke.
« Un premier téléthon non pas pour amasser des sous, mais pour distribuer des cartes de dons d’organes à travers le pays », précise-t-il. Son ami Jean-Jacques Bégin, en attente d’un rein, l’avait incité à faire une action pour encourager les dons qui se faisaient plus rares à l’époque.
Problème de transport
Par contre, la question du transport des organes posait problème. Il fallait mobiliser une ambulance de Sherbrooke pour faire la route vers Montréal, mettant en péril la couverture du territoire. D’où l’idée d’investir les policiers d’une mission puisqu’ils sont formés pour sauver des vies, aider la population et conduire leurs véhicules dans les situations d’urgence.
On s’est dit : « les pompiers s’occupent des grands brûlés, alors pourquoi pas nous occuper des personnes en attente d’organes et de tissus? »
Un premier véhicule réservé pour le transport d’organes a donc pris la route de Sherbrooke vers Montréal en 1987. Aujourd’hui, la flotte de l’ACDO en compte 11 à la grandeur du Québec. Derrìère le volant, des policiers municipaux,
« C’est une expérience à vivre. C’est pas un effort, c’est naturel. Ça fait partie du travail policier d’aider. » Martin Lagueux, lieutenant au SPS.
Source: Radio-Canada