Des potagers collectifs bios et solidaires
Conjuguer jardinage, alimentation saine, économie et lien social, c’est possible ! Les potagers collectifs se déploient dans les villes afin d’offrir aux citadins un lieu pour jardiner collectivement.
Jardiner pour s’alimenter sainement
Tout le monde ne peut posséder un jardin, et encore moins accéder à un régime alimentaire sain. Les aliments frais et bio coûtent plus cher que ceux issus de l’industrie agroalimentaire, au détriment des foyers aux budgets plus serrés. En conséquence, les populations en difficultés financières demeurent les plus touchées par les maladies cardio-vasculaires, le diabète, ou d’autres pathologies liées à l’alimentation. De plus, l’achat massif de produits manufacturés profite surtout aux compagnies qui polluent et exploitent les ressources de la Terre. Mais changer ce schéma est possible, notamment grâce aux jardins collectifs.
Les jardins partagés
Les jardins potagers sont des parcelles de terres cultivables louées par les usagers. Mis en place au 19e en Allemagne pour améliorer les conditions de vie des familles modestes, leur mission n’a pas changé… Grâce à eux, les citadins les moins aisés peuvent combattre la distribution inégale des ressources alimentaires tout en se sociabilisant. Louer une parcelle coûte généralement moins de 200 € (+/- Can 300 $) l’année, ce qui les rend très accessibles. Plusieurs types de jardins partagés existent : ceux de quartiers, ceux rattachés à un organisme ou ceux proposés par un particulier. Des potagers se consacrent également à l’insertion des personnes en situation d’exclusion sociale ou professionnelle. Fort de son succès, le concept se déploie dans de nombreux pays. En France, avec le réseau informel « le Jardin dans Tous Ses États », en Suisse, en Pologne, au Mali, au Québec avec le programme « ruelles vertes » de Montréal, ainsi qu’aux États-Unis.
De multiples attributs
Ces parcelles cultivables répondent donc aux besoins de ceux qui n’ont pas de jardin et leurs bénéfices sont multiples. De prime abord, faire pousser ses récoltes c’est connaître la provenance de ce que l’on mange et consommer des produits de qualité et bio. Faire attention à sa santé de cette manière permet également de réaliser des économies. Un foyer produisant ses propres fruits et légumes économise en effet 30 à 50 % par an sur son budget légumes. La dimension éducative et sociale apparaît comme un autre point fort des jardins partagés. Les participants créent des liens entre eux, et ils sont alors formés à l’horticulture et à l’environnement. Mais l’intérêt ne s’arrête pas là. Les jardiniers peuvent distribuer une partie de leurs récoltes à des associations et banques alimentaires.
Crédits Photos: @cdc / Unsplash ; @ecasap / Unsplash
Sources: Jardins partagés; Partageons les jardins; Cultive ta ville
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