G7 : pour la scolarisation et l’émancipation des filles
Une fille sur cinq dans le monde ne va pas à l’école. Un bilan préoccupant.
Le pouvoir par l’éducation
Sur le plan individuel, construire leur avenir de manière autonome et libre représente un objectif primordial pour les jeunes filles. Cet objectif ne peut être atteint que par l’éducation. Celle-ci facilite l’acquisition des connaissances nécessaires afin de prétendre à un métier profitable et un travail mieux rémunéré.
Sur le plan national, l’éducation des filles constitue un outil de développement pour la société tout entière. Elle constitue un formidable instrument de lutte contre la pauvreté. Une fille éduquée participe directement au développement économique de son pays. Elle augmente son futur revenu et passe une éducation de qualité à ses enfants.
Les puissances du G7 s’engagent
Les sept pays les plus riches veulent mettre l’accent sur l’éducation, la formation professionnelle et l’émancipation des filles dans les pays les moins développés. Un projet qu’ils ont déjà mis sur la table en 2019.
« L’émancipation par l’éducation des jeunes filles, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, c’est un combat essentiel, contre l’obscurantisme, contre les injustices et nous le mènerons sans relâche » – extrait du discours du président Emmanuel Macron lors de la réunion G7 à Paris en 2019.
En 2021, sous l’impulsion de la Grande-Bretagne et à l’issue de leur réunion à Londres du 3 au 5 mai, ces pays ont mobilisé des ressources financières et techniques pour parvenir à l’instruction de millions de filles partout dans le monde. Autour d’un plan de 15 milliards de dollars, les puissances du G7 s’engagent dans un premier temps à scolariser, d’ici 2026, 40 millions de filles vivant dans des pays à faibles revenus et, dans un deuxième temps, à ce que 20 millions de filles de plus soient capables de lire à la fin de l’école primaire.
L’égalité garçon fille : un enjeu majeur
Un programme ambitieux porté par une volonté affichée de la part des pays du G7 de réduire les inégalités entre les filles et les garçons en matière de scolarité. Dans ce domaine, l’inégalité des chances entre les deux sexes a été déplorée par les Nations Unies.
Des études ont montré que des filles qui font des études secondaires ont trois fois plus de chance de ne pas se marier avant 18 ans.
Dans la perspective pour l’égalité garçon fille, l’éducation des filles aide à lutter contre les discriminations dont elles peuvent être victimes telles que le mariage forcé, les grossesses précoces, le travail infantile et la déscolarisation.
Crédit Photos : iStock
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