La nature au service de la justice
La nature n’a pas fini de nous surprendre ! La scientifique Patricia Wiltshire l’utilise pour résoudre des enquêtes criminelles…
Résoudre des enquêtes grâce à la nature
Cette chercheuse, aujourd’hui âgée de 78 ans, enseigna la botanique et la géologie pendant 34 ans à l’université de Londres. Mais sa carrière pris une autre tournure quand la police britannique l’a contacta dans les années 1970. Elle les aida à démontrer la culpabilité des personnes suspectées de meurtre… Depuis, elle collabore avec eux et développe l’écologie médico-légale ; c’est-à-dire l’utilisation des sciences de la nature dans le domaine judiciaire.
La nature regorge d’indices inestimables ! P. Wiltshire arrive à résoudre des mystères en étudiant les résidus microscopiques de pollen et de végétaux. Grâce à ces analyses minutieuses, elle peut relier des personnes à des objets et à des lieux, localiser des tombes clandestines ; mais aussi identifier des restes d’humains ou encore calculer l’heure de décès… Car lorsque nous allons dehors, la flore laisse des traces sur notre corps, sur nos cheveux, sur nos vêtements et sur nos chaussures ; soit autant d’éléments qui peuvent élucider une affaire criminelle. La botaniste se rend donc sur le terrain et examine scrupuleusement les données récoltées afin d’en déduire des informations.
Une méthode révolutionnaire
P. Wiltshire a donc résolu plus de 250 affaires, dont de célèbres enquêtes britanniques ! Elle a collaboré avec toutes les forces de police du Royaume-Uni et de l’Irlande. La chercheuse confère du sens aux indices et apporte des informations clés pour les procès et les condamnations. L’édifiante efficacité de sa méthode permet de poursuivre ou de défendre des suspects, et ainsi d’aider la justice et les familles. Patricia étend son savoir auprès des praticiens, de la police judiciaire et des pathologistes des morgues. Sa notoriété est telle qu’elle donne des conférences, travaille pour la revue Forensic Science International, apparait à la radio et à la télévision ; tout en continuant ses activités de professeure-chercheuse.
Une femme courageuse
Bien qu’elle ait réussi à implanter une nouvelle discipline dans la criminologie, Patricia Wiltshire a affronté des obstacles en tant que femme précurseuse. Elle confie qu’« il faut être assez robuste pour faire face à des policiers difficiles, rencontrer des cadavres en décomposition et ainsi de suite, être mis en lambeaux au tribunal ; il faut être fort à bien des égards ». De plus, les crimes non élucidés constituent de vrais drames pour les familles et pour les proches, qui sans vérité ni justice, peinent à se reconstruire.
Sources : Positive News ; University of Southampton
Crédits Photos : @photographer_in_wheelchair/Unsplash ;@jaronnix/Unsplash
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