Le Kazakhstan abolit la peine de mort
Le samedi 2 janvier 2021, le Kazakhstan a aboli la peine de mort. Depuis presque vingt ans, le moratoire sur les exécutions y était en vigueur. Une grande avancée pour cette ancienne république soviétique. Entre 1990 et 2004, 536 personnes sont mortes de la peine capitale.
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Sous le pouvoir de Kassym-Jomart Tokaïev, ce pays autoritaire d’Asie centrale poursuit son ouverture à l’international en s’intégrant davantage dans les règlements communs entre États. Le Président a ratifié le deuxième protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté en 1966 par l’Assemblée générale des Nations unies. En 2020, le Parlement kazakh ratifie le texte et oblige les signataires à abolir cette peine à l’intérieur de ses frontières.
D’une peine capitale à une peine de prison
Bien que les exécutions soient suspendues dans ce pays depuis 2003, la justice n’a pas arrêté de condamner à mort des personnes accusées pour des crimes de nature exceptionnelle, incluant ceux concernant le terrorisme. Ainsi, pendant un carnage à Almaty en 2016, un homme qui avait tué huit policiers et deux civils avait écopé d’une peine de mort. Avec cette abolition, ce type de sentences est maintenant ajusté en peine de prison à perpétuité.
Un modèle à suivre ailleurs
Ainsi, le Kazakhstan allonge la liste des anciennes républiques soviétiques à suivre le mouvement. Pendant que la Russie l’a abolie dans les faits — sans l’interdire explicitement dans les textes — il reste seulement la Biélorussie à appliquer la peine de mort régulièrement.
La peine de mort, c’est quoi ?
Sources : Death Penalty Information Center ; Radio Free Europe ; Courrier International
Crédits Photos : @jplenio / Pixabay
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