Les bienfaits des bonnes nouvelles
Sur les réseaux sociaux, à la télévision, à la radio ou sur papier, les mauvaises nouvelles inondent nos flux d’informations. Et une forte exposition à de mauvaises nouvelles n’est pas sans risque. À ces maux, le journalisme d’impact peut être la solution.
Bien-être
Lire de bonnes nouvelles, c’est bon pour le moral. Une étude de l’Université de Brigham certifie que les lecteurs de nouvelles positives tendent à raconter ces informations à leurs proches. Et ces derniers se sentent également plus épanouis ! Ce cercle vertueux existe également sur les réseaux sociaux selon John Berger, professeur à l’Université de Pennsylvanie. Selon lui, plus un article est positif, plus il est partagé.
Au contraire, pour la plupart des gens, suivre les informations c’est s’exposer au stress. Et de nombreuses études viennent corroborer ce ressenti. Par exemple, la « British Psycholigical Society » a montré à trois groupes de personnes des informations négatives, neutres et positives. Ceux exposés aux informations négatives étaient davantage stressés et tristes. De plus, ces nouvelles les ont rendus encore plus anxieux vis-à-vis de problèmes personnels. Une autre étude, celle de la London University, ajoute que cette exposition aux mauvaises nouvelles a des conséquences sur notre santé.
Une réalité distordue
Une forte exposition aux mauvaises nouvelles donne une vision pessimiste, mais surtout irréelle de notre monde. Nos sociétés sont plus sûres que jamais, mais le sentiment d’insécurité explose. Nos sociétés sont plus riches que jamais, mais chacun croit qu’elles sont sur le déclin. L’espérance de vie et l’alphabétisation en hausse, la mortalité infantile et l’extrême pauvreté en baisse sont autant d’informations qui devraient donner de l’espoir. Mais les couvertures médiatiques, et, il faut bien le dire, notre propension à se tourner davantage vers les nouvelles les plus sombres déforment la réalité du monde.
Pire encore, les médias qui traitent de bonnes nouvelles sont perçus comme des médias alternatifs. En revanche, les médias traditionnels sont ceux qui légitimisent et crédibilisent une information. Pour avoir une vision saine et juste de notre monde, il faut brouiller les frontières et les codes journalistiques.
Journalisme d’impact
Les études précédemment citées s’accordent également sur un point : lire de mauvaises nouvelles favorise le sentiment d’impuissance. Au contraire, les bonnes nouvelles poussent à l’action : c’est le journalisme d’impact.
Il ne s’agit pas d’occulter les difficultés ni les mauvaises nouvelles du moment, mais plutôt de les aborder en contextualisant. Et surtout, évoquer les solutions pour résoudre ce problème. Chaque jour, des gens innovent et tentent de trouver des solutions aux problèmes de société, au défi écologique ou dans le domaine de la santé. Face à des problèmes qui apparaissent parfois insurmontables, le journalisme d’impact met en lumière les initiatives qui nous inspirent.
C’est là où le journalisme d’impact peut vraiment faire la différence. En plus de traiter l’information de manière plus réaliste, ce journalisme incite les autres à agir également. À ce sujet, Christian de Boisredon, pionnier du journalisme d’impact, écrit :
« Plus on partage, plus on essaime et plus les solutions ont des chances d’être dupliquées, financées et soutenues ! »
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