Pour la première fois depuis des années, les sommets de l’Everest sont visibles
L’Everest est de nouveau visible depuis la vallée de Katmandou, capitale du Népal. Un des effets positifs du confinement sur la qualité de l’air.
Les sommets de l’Himalaya aperçus à 200 km
Alors caché par un brouillard épais de pollution depuis des années, l’Everest a pointé le bout de son nez un soir du 10 mai, explique le Nepali Times. Les habitants de Katmandou se sont munis de leur appareil photo afin de nous partager ces images à couper le souffle. Le confinement du COVID-19 a entrainé une baisse des émissions de CO2 sachant que les véhicules « contribuent à 70 % des particules dans l’air ambiant » au Népal. Quant au trafic aérien, il a complètement cessé. Alors que la pandémie reste au cœur de l’actualité, cette nouvelle montre que de belles choses continuent de se produire autour de nous. Le gouvernement parle d’une réduction d’émissions de carbone de 7 % par rapport à l’année 2019. Bien que ces chiffres semblent optimistes, une réduction beaucoup plus importante était prévue. Les incendies survenus début avril à Dhading, Nuwakot et Chitwan n’ont pas aidé. Toutefois, le confinement prouve qu’une amélioration de la qualité de l’air est envisageable dans ce pays.
The #COVID19Lockdown has cleaned the air over #Nepal and northern #India. So much so that for the first time in many years, Mt #Everest can be seen again from #Kathmandu Valley even though it is 200km away.
More breathtaking images by @AbhushanGautam: https://t.co/IqFZw39haC pic.twitter.com/ErTJa7kPJo
— Nepali Times (@NepaliTimes) May 15, 2020
Un spectacle offert aux pays voisins
En avril, c’était aux habitants du nord de l’Inde d’apercevoir ce panorama grandiose. Le ciel n’avait pas été aussi dégagé depuis trente ans dans les villages de Jalandhar ou Saharanpur. De nombreux internautes ont réagi sur Twitter afin d’exprimer leur émerveillement : « Je n’ai jamais vu Dhauladar s’étendre depuis le toit de ma maison à Jalandhar. Je n’aurais jamais imaginé que c’était possible. C’est une indication claire de l’impact de la pollution dont nous sommes responsables sur notre Terre mère. » New Delhi a été le premier exemple des effets positifs de la pandémie. Entre le 20 et 26 mars, la concentration moyenne des particules dans l’air avait chuté de 71 %. Les raisons : la fermeture d’usines et une diminution drastique du nombre de voitures.
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Sources : India Today
Crédits photos : Kira Hunde