San Francisco devient un modèle de ville durable. Grâce à la politique mise en place par la municipalité ces dernières années, elle est en passe de devenir la première ville « zéro déchet » d’ici 2020.
Il est clair que les États-Unis sont loin d’être leader en matière d’écologie. Quand le pays, première puissance mondiale, recycle à peine 35 % de ses déchets, sur la côte ouest, une ville se démarque pourtant. San Francisco s’est imposée en quelques années en modèle exemplaire de ville durable. Si l’on se réfère aux chiffres, elle recycle 80 % des déchets et pourrait bien atteindre l’objectif « zéro déchet », d’ici 2020.
Pour atteindre ce but, la municipalité a mis en place de nombreuses mesures pour changer les mentalités. Ici, le recyclage est obligatoire et même plutôt motivant : chaque habitant qui parvient à réduire ses déchets non recyclés a droit à une remise sur ses redevances d’enlèvement des ordures. Par ailleurs, San Francisco interdit certains polluants tels que les sacs plastiques, les gobelets, ou encore les bouteilles d’eau dans l’espace public. À la place, les fontaines à eau ont envahi les coins des rues de la ville.
Un modèle de ville durable
Ce n’est que le commencement. San Francisco mise également sur l’électrique. Si l’ensemble de son réseau de bus est déjà électrifié, elle entend réduire de 50 % l’utilisation des véhicules personnels à essence ou diesel pour favoriser l’utilisation de voitures électriques : quelque 7 500 stations de chargement seront bientôt installées dans la ville. Enfin, les immeubles de moins de dix étages devront au choix s’équiper de panneaux solaires, ou encore végétaliser leur toit. Un objectif ambitieux certes, il s’agirait d’atteindre les 100 % d’énergie renouvelable à partir de 2030.
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