Taxer les producteurs de gomme à mâcher
Il suffit de se balader sur les trottoirs des villes et des bourgs anglaise pour en mesurer l’impact déplaisant laissé par le simple plaisir de mastiquer de la gomme.
Une pollution phénoménale
De par sa composition qui ne contient plus d’ingrédients naturels, la gomme présente des effets indésirables sur la santé et sur l’environnement.
Des études menées par des scientifiques certifient l’existence d’ingrédients synthétiques comme le dioxyde de titane qui se présente sous forme de nanoparticules dans la liste des ingrédients, une forme potentiellement cancérigène.
De plus, une fois mâchée, elle finit la plupart du temps dans la nature. Formée d’un mélange de polymère synthétique, elle résiste à la plupart des produits de nettoyage même les plus puissants. Difficilement biodégradable, elle met cinq ans à se décomposer, de quoi polluer les cours d’eau et l’environnement.
Un coût de 100 millions de livres sterling
À Londres, l’ampleur des dégâts est perceptible. Plus de 300 000 gommes à mâcher jetées par les passants sont répertoriées, à tout moment, seulement sur la fameuse avenue d’Oxford. Comparant ces taches sur les trottoirs à une « monstrueuse acné grises et collantes », le premier ministre britannique, Boris Johnson, prévoit de taxer les fabricants de gommes si ces derniers refusent de participer financièrement aux travaux de nettoyage. Ceux-ci coûteraient vraisemblablement l’exorbitante somme de 100 millions de livres sterling soit environ 170 millions de dollars canadiens (117 millions d’euros). En plus de s’avérer long, le processus de nettoyage des rues consomme énormément d’énergie et d’argent aux municipalités.
Les associations britanniques comme « Clean Up Britain » et les collectivités locales soutiennent cette initiative ambitieuse.
Une solution radicale
Certains pays ont pris des décisions catégoriques en interdisant la consommation de gommes sur leur territoire. En effet, depuis le début des années 1990, à Singapour, mâcher une gomme est passible d’une amende de 1,167 $ (mille euros) et de travaux d’intérêt général. En plus de la pollution, une autre raison a poussé les autorités de ce pays à mettre en place cette loi : un accident survenu dans un métro où un gomme à mâcher a en bloqué les portes.
Remplacer les gommes synthétiques par d’autres 100% biodégradables et appeler à la responsabilité du consommateur de les jeter à la poubelle constitueraient des solutions à envisager.
Crédit Photo : Freepik, Stockvault
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