L’International Sustainable Development Studies Institute (ISDSI) en Thaïlande s’est lancée dans l’expérimentation d’une architecture durable. Elle a construit son nouveau campus essentiellement à partir de conteneurs abandonnés.
Spécialisée dans le développement durable, l’université thaïlandaise a mis en pratique ce qu’elle apprend à ses étudiants. Pour limiter l’empreinte écologique, elle a offert une nouvelle vie à 22 conteneurs, récupérés des ports de Bangkok. Parmi eux, 17 sont désormais intégrés dans le bâtiment principal du campus.
Le projet était de donner au campus des connexions directes sur l’extérieur, tout en limitant l’impact écologique. Pour cela, l’université a décidé de réutiliser le métal de conteneurs, au lieu d’opter pour du béton dans la construction. Selon l’USDSI, c’est l’une des sources majeures de gaz à effet de serre en Thaïlande. Les chargés du projet ont donc simplement joint les conteneurs les uns aux autres pour créer un espace plus grand. Utiliser le métal tel quel, sans le fondre au préalable, a permis d’économiser de l’énergie et de limiter l’empreinte carbone.
Tout réutiliser
L’université soutient que le processus n’a produit aucun déchet métallique. Elle a pris soin de réutiliser les parties découpées pour la construction des fenêtres dans la fabrication des murs intérieurs, portes, etc. L’objectif était de maximiser la lumière du jour dans le bâtiment pour limiter l’éclairage à base de D.E.L.. Une fois l’isolation du bâtiment effectuée, l’ISDSI a pu également y réintégrer ses anciens climatiseurs.
Le plus gros défi était de ne pas toucher aux dizaines d’arbres présents sur le terrain. Les conteneurs ont finalement réussi à être positionnés de sorte à laisser en place les larges acacias. Pour restaurer les sols, l’université a tout de même décidé de planter du gazon autour du bâtiment et de créer un jardin.
Source : http://isdsi.org/campus/