Vancouver bannit les pailles en plastique
Les pailles. Ces joyeux petits bouts de plastique qui colorent nos cocktails estivaux et que l’on retrouve un peu partout… vraiment partout.
En effet, cet objet à usage unique est pourtant conçu pour durer ce qui la rend difficile à se dégrader rapidement. De ce fait, chaque année, cinq cents millions de pailles sont déversées dans l’océan.
Ce constat sans appel a entrainé un mouvement d’envergure dans une lutte anti-paille.
Vancouver inclut les pailles dans sa politique zéro-déchet 2040
À l’occasion de l’adoption de son plan stratégique zéro déchets 2040, la ville de Vancouver a annoncé que l’interdiction des pailles entrerait en vigueur le 1er juin 2019. Dans cette démarche de réduction des déchets de plastique et papier, Vancouver a pour objectif de réduire l’ensemble des déchets à usage unique. Certains produits pourraient même être prochainement interdits tels que les produits en mousse de polystyrène.
Un mouvement d’envergure
Ce vendredi 8 juin, à l’occasion de la journée mondiale de l’océan, A & W du Canada inc. a annoncé la suppression des pailles de plastique dans ses restaurants d’ici la fin de l’année 2018. En échange, la chaine proposera des pailles 100 % biodégradables
À une échelle mondiale, Mc Donald’s UK annonçait la suppression des pailles de plastique dans ses 1300 restaurants anglais à partir de mai 2018. Le géant du fast food ne propose plus de pailles sur ces comptoirs et donne désormais des pailles en papier aux personnes qui le demande.
Un mouvement présent à Montréal
À Montréal, des initiatives individuelles contribuent à ce mouvement avec de nombreux restaurateurs et bars qui ne servent plus aucune paille de plastique dans leurs cocktails. C’est notamment le cas du restaurant Chasse-Galerie sur Saint-Denis qui ne propose plus de pailles à ses clients.
À Vancouver comme ailleurs, ce mouvement vers un monde plus propre et une sérieuse réduction des déchets plastiques (notamment à usage unique) va demander une adaptation de la population et un changement des comportements pour le bien de notre planète et de nos océans.
Source: La Presse – Huffington – REFEDD – Radio Canada – Journal de Montréal – Journal de Montréal