Le président de l’association Isha Foundation, Sadhguru a parcouru 9000 kilomètres à travers l’Inde afin sensibiliser les habitants à la situation des cours d’eau du pays, fortement menacés.
Un mois, 16 Etats traversés, 146 conférences données et 9000 kilomètres parcourus, voici le bilan de la campagne Rally for rivers. Menée par le président de l’association Isha Foundation, Sadhguru, cette opération de taille avait pour but de nettoyer et sensibiliser les populations indiennes à l’état des cours d’eau du pays. Environ 160 millions de personnes ont pris part à la campagne, qui a reçu le soutien de la communauté internationale.
À l’issue de son périple, Sadhguru a proposé des solutions au gouvernement pour redonner vie aux cours d’eau du pays. Comme par exemple, des plantations d’arbres ou l’inter-connexion des fleuves. S’il n’a pas trouvé la solution miracle, c’est un travail de longue haleine qui doit être entrepris. À commencer par le changement des mentalités et des comportements des citoyens. Un impact écologique donc, qui profitera aux agriculteurs du pays car ce fleuve est fondamentale pour l’écosystème.
Le Gange, la grande dépollution d’un fleuve sacré
Le Gange et ses affluents font les frais de la surexploitation des terres, la déforestation, la pollution et le changement climatique. Le fleuve le plus sacré au monde est aussi le plus menacé et pollué. Selon certaines croyances populaires largement répandues, le Gange serait « auto-nettoyant ». Pourtant le volume de l’eau des fleuves indiens a considérablement baissé au cours de ces dernières années. Dans les années 50 son volume était à environ 5100 mètres cubes. Soixante ans plus tard, il n’était plus que de 1500 mètres cubes. Paradoxalement, ces cours d’eau sont indispensables à l’agriculture du pays. Ce recul, en plus d’impacter les populations locales, affaiblit également la faune et la flore environnante.
Sadhguru a présenté sa campagne aux Nations Unies, à l’occasion de la journée mondiale de l’eau.
PLus d’informations : linfodurable.fr