« Frigos solidaires » : de la solidarité qui fait du bien !
On estime que près de 10 millions de tonnes d’aliments consommables qui se retrouvent à la poubelle en France chaque année. C’est une perte d’environ 16 milliards d’euros. Toute cette nourriture est gâchée alors qu’une partie de la population peine à s’alimenter quotidiennement. Selon le ministère de l’agriculture français, c’est au total 3,9 millions de personnes qui ont recours aux services d’aide alimentaire. 6 % de la population totale en France utilisent des organismes comme les Restos du Cœur ou les Banques Alimentaires.
Dounia Metboul est la petite fée créatrice du premier frigo solidaire en France, devant son restaurant « La cantine » dans le 18e à Paris.
Le frigo solidaire est accessible à tous :
Les frigos solidaires permettent aux plus démunis d’accéder à de la nourriture gratuite. Il s’agit d’une belle initiative pour lutter contre le gâchis alimentaire, qui génère de la solidarité tout en créant du lien social. Ce sont des frigos en libre-service que l’on retrouve placés à l’extérieur d’un commerce. Les aliments acceptés sont principalement des fruits et légumes, des produits secs, des produits emballés non périmés. Les denrées interdites sont les boissons alcoolisées, des produits périmés, des plats cuisinés maison.
Les bénéficiaires des frigos sont principalement les itinérants, les étudiants, les familles nombreuses, mais aussi les retraités.
Des entreprises qui jouent le jeu !
Il s’agit d’un concept qui existe déjà depuis longtemps dans de nombreux pays. En effet on les retrouve en Espagne où ils sont appelés les « neveras solidarias », ou « community fridges » en Angleterre. De nombreuses entreprises de particuliers ou de commerçants de quartier avec leurs invendus, mais aussi des restaurants s’y mettent partout en France, même si pour l’instant il n’en existe que 50.
Selon Dounia Metboul, c’est avant les vacances scolaires et à Noël que les frigos sont pleins à tel point qu’on ne peut même plus les fermer. De nombreux étudiants ont repris le concept pour l’implanter dans leurs villes. Par exemple à Roubaix, des étudiants de l’EDHEC souhaitent créer leurs propres frigos solidaires, suite à leur grand succès à Paris.
SOURCES: La relève et la peste, Le monde
Photo : Group4photo, sandid
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