Une cicatrice n’est pas qu’une atteinte à l’esthétique. Pour certaines femmes, c’est surtout le pénible souvenir de moments douloureux. Exemple au Brésil.
Et souvent, c’est cet aspect de la cicatrice qui est le plus dur à supporter. Comme le rappel permanent d’un instant qu’on tient à tout prix à oublier.
C’est pour ça que, au Brésil, une tatoueuse a décidé d’offrir gratuitement ses services : pour noyer les cicatrices et les mauvais souvenirs sous un dessin symbolique.
![Crédit photo : Flavia Carvalho](http://positivr.fr/wp-content/uploads/2015/09/flavia-carvalho-tatouages-violence-1.jpg)
Cette femme, c’est Flavia Carvalho. Elle a 31 ans et officie dans l’état du Parana, au sud du Brésil.
![Crédit photo : Flavia Carvalho](http://positivr.fr/wp-content/uploads/2015/09/flavia-carvalho-tatouages-violence-9.jpg)
« Tout a commencé il y a deux ans quand une femme est venue me voir après s’être fait agresser au cutter dans une boîte de nuit. »
![Crédit photo : Flavia Carvalho](http://positivr.fr/wp-content/uploads/2015/09/flavia-carvalho-tatouages-violence-2.jpg)
« Quand elle a vu le tatouage terminé, elle était très émue et ça m’a profondément touchée. »
![Crédit photo : Flavia Carvalho](http://positivr.fr/wp-content/uploads/2015/09/flavia-carvalho-tatouages-violence-3.jpg)
« Je me souviens aussi de cette jeune fille de 17 ans qui s’est fait battre plusieurs mois par un compagnon plus âgé qu’elle. Elle avait fini par recevoir plusieurs coups de couteau dans l’abdomen. »
![Crédit photo : Flavia Carvalho](http://positivr.fr/wp-content/uploads/2015/09/flavia-carvalho-tatouages-violence-5.jpg)
![Crédit photo : Flavia Carvalho](http://positivr.fr/wp-content/uploads/2015/09/flavia-carvalho-tatouages-violence-4.jpg)
Ici : la cicatrice laissée par une balle :
![Crédit photo : Flavia Carvalho](http://positivr.fr/wp-content/uploads/2015/09/flavia-carvalho-tatouages-violence-7.jpg)
Là, un tatouage réalisé après une mastectomie :
![Crédit photo : Flavia Carvalho](http://positivr.fr/wp-content/uploads/2015/09/flavia-carvalho-tatouages-violence-6.jpg)
Transformer les marques de souffrance en signes de renaissance : on ne pouvait trouver plus bel usage à un tatouage. Une très belle initiative.
Source: PositivR